-
Emotiions,sentiments,humeurs
Et toi mon cœur pourquoi bas-tu ? Comme un guetteur mélancolique J'observe la nuit et la mort.
Il y a des chagrins qui persistent et tournent à la mélancolie, à cette douleur rêveuse trouvant des charmes à s'attiser par le souvenir, à se repaitre de spectacles lugubres, et à errer dans des lieux tristes. Tels sont les chagrins nés de grands désastres, de morts à jamais regrettables ; ils laissent après eux des vapeurs noires qu'on se plaît à entretenir, qui minent lentement.
La tristesse est à la mélancolie ce qu'une nuit pleine de nuages est à une pâle journée d'automne. Dans l'une, le soleil a disparu ; dans l'autre, il se laisse entrevoir à travers la brume et le feuillage décoloré. La tristesse est le deuil et le regret du bonheur qui nous fuit ; la mélancolie est la langueur et le rêve des joies qu'on ne peut atteindre. La tristesse se nourrit de souvenirs et de larmes, et la mélancolie se nourrit encore d'espérances, mais d'espérances où le sourire est mêlé de pleurs.
Enigma Delerium
-
Par orchideenoire75 le 26 Juin 2018 à 21:08
Je ne suis qu'une ombre, un courant d'air, comme un espoir évanoui
Le dernier rayon de soleil que s'apprête à chasser la nuit
Un rêve auquel on ne croit plus, une illusion qui s'évapore
Un peu de temps qui s'est perdu, juste un détail dans le décor
Je suis un souffle qu'on retient, des mots restés au bord des lèvres
Un souvenir qui nous revient, le corps et l'âme brûlants de fièvre
Je suis l'interminable errance, une envie que l'on n'ose pas
Trois points de suspension qui dansent sur un cœur qui ne guérit pas.
!!!
À la recherche de soi-même
Chacun de nous a son égo,
Le mien me crée bien du souci,
Il active ma libido
Tout autant le jour que la nuit.
Le mien me crée bien du souci,
Il s'est emparé de mon « moi »
Il n'a de cesse et me poursuit
Et me plonge en plein désarroi.
Il s'est emparé de mon « moi »...
À deux sur le même chemin
Nous avançons de-ci de-là
Même route et même destin.
À deux sur le même chemin
J'ai le sentiment qu'on est trois,
Un sentiment vague, incertain,
Je sens une ombre derrière moi.
J'ai le sentiment qu'on est trois...
C'est ma conscience, nul doute,
Elle tente d'envahir mon « moi »
Et vient se coller à ma route.
Prudente j'avance à petits pas,
Dans le noir et le black-out
Mon égo se moque de moi.
Prudente j'avance à petits pas,
Mais qui suis-je au milieu des trois...
Mon égo, ma conscience,
... ou moi ?
votre commentaire -
Par orchideenoire75 le 19 Avril 2018 à 01:24
Ils [les hommes] passent leur vie, sans avoir aperçu cette représentation si sensible de la divinité [l'ordre de l'univers] ; tant la fascination du monde obscurcit leurs yeux.
L'absolu exerce sur les hommes un pouvoir de fascination non seulement par le contraste avec leur existence livrée au hasard, mais aussi par le sentiment qu'il les immunise contre la fragilité humaine.
“La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence, infiniment plus profonde. L'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas
La fascination qu'exerce un être sur un autre ne provient pas de ce qu'exhale sa personnalité à l'instant de la rencontre. C'est de la somme de tout son être que se dégage une drogue puissante capable de séduire et d'attacher
L'homme est principalement une puissante d'action, la femme une puissance de fascination.***
Linkin Park - Leave Out All The Rest (Twilight 1)
"Tout ce qui fascine agace, tout ce qui agace fascine."
votre commentaire -
Par orchideenoire75 le 19 Avril 2018 à 01:03
Tout est politique, y compris l'intime. Donc rien n'est immuable ou indicible, tout est transformable et transmissible, pourvu qu'on le sache, pourvu qu'on le clashe — pourvu qu'on questionne l'état (politique) des choses en y faisant éclore une floraison de possibilités.
Mai-68, la philosophie est dans la rue !
votre commentaire -
Par orchideenoire75 le 19 Avril 2018 à 00:59
L'attente est capricieuse, légère, crédule ; puis à l'épreuve, elle devient difficile, dédaigneuse ; elle ne trouve jamais la perfection qu'elle avait imaginée, parce qu'elle ne savait pas au juste ce qu'elle désirait, et fait payer sans pitié les douces faveurs qu'elle avait accordées sans raison.
Celui ou celle qui attend est comme un arbre avec ses deux oiseaux, solitude et silence. Il ne commande pas à son attente. Il bouge au gré du vent, docile à ce qui s'approche, souriant à ce qui s'éloigne.
Après avoir bien réfléchi sur les maux de la vie, on trouve des compensations à tout, excepté au chagrin profond que causent l'abandon et l'isolement. Il semble que ce soit le seul mal sans remède de l'existence, et que la nature, qui a voulu que l'homme vécût en société, lui ait absolument refusé les moyens d'être heureux hors de la société.
Sad Music ~ Harp And Violin
Donne à ta vie d'autres chances ,personne ne connait d'avance
tous les parfums que l'on goûte et c'est la beauté du doute
votre commentaire