• Londres victorien, énergie vapeur, renversement social : les rouages du steampunk


    Imaginez un Londres d'époque victorienne alternatif. Des machines volantes parcourent le ciel, le métro existe, mais il fonctionne à l'énergie vapeur, comme les autres moyens de transport, les ordinateurs, toute la technologie y fonctionne, sans l'électricité bien de chez nous. Des luttes de pouvoir renversent l'ordre établi, la peste envahit les rues, les citoyens conjuguent le haut de forme et le masque à gaz. Le tableau est résolument « steampunk », un courant qui rassemble des œuvres allant du film La Ligue des gentlemen extraordinaires au dessin animé Le Château ambulant de Hayao Miyazaki

     

    D'où vient le steampunk ?
    C'est un mot omniprésent dans les conventions, la bouche des amateurs de « cosplay » et de certains universitaires. Le steampunk est un courant esthétique, d'origine littéraire, ayant débordé sur d'autres supports à partir des années 1990. Il est le résultat de plusieurs phases de maturations : des siècles de fiction, un soupçon de Jules Verne, d'Herbert George Wells, une culture populaire qui émerge tout du long du XXe siècle ayant ces auteurs pour référence.
    Les constantes sont les mêmes : la vapeur comme énergie (d'où steam, vapeur en anglais) et, souvent, un renversement des classes sociales (d'où punk). L'histoire du steampunk est celle d'une série de références : les bandes dessinées « pulp », l'équivalent graphique et anglophone des romans de gare, quelques écrits qui exploitent le genre avant même qu'il soit codifié... Le terme apparaît pour la première fois dans une lettre adressée au magazine Locusen 1987 par un trio d'auteurs. Le genre existait déjà, il a désormais un nom, et il aura bientôt une œuvre fondatrice : La Machine à différences, de William Gibson et Bruce Sterling, publié en 1990. 

    A-t-il un rapport avec le cyberpunk ?
    Peut-être que ce mot vous en rappelle-t-il un autre : cyberpunkSinon, repensez à Matrix. Des hackeurs dans un monde futuriste proche du nôtre, des multinationales toute-puissantes, un futur sombre... Le cyberpunk est aussi né sous la plume de William Gibson, auteur de la trilogie Neuromancien. Le steampunk se retourne vers le passé, le cyberpunk regarde anxieusement vers l'avenir.
    Pourtant, ce dernier a été théorisé un peu avant. Un paradoxe temporel ? Les deux mêlent habilement passé et futur. Le steampunk, c'est hier vu par le prisme de demain. Ce mélange, nommé « rétrofuturisme », est un des moteurs de la science-fiction, du fantastique, de la fantasy... avec l'« uchronie », le fait de réinventer l'histoire en la faisant dériver sur un point précis (la vapeur et non pas l'électricité sont au cœur de la révolution industrielle), ce sont les deux mamelles du steampunk
     
    Quelle est sa place dans le jeu vidéo ?
    A partir de 1990, le steampunk s'est développé dans une multitude de médias, dont la littérature, la télévision, le cinéma, la bande dessinée, les jeux de rôle puis les jeux vidéo. Joint par Le Monde, Etienne Barillier, auteur et spécialiste français du genre, estime que «
    estime que « The Order » est le premier vrai jeu steampunk.


     

    The Order 1886 | E3 2014 Trailer | #4ThePlayers

      

     

     

    SPIKY - Paleblack [2013] - Steampunk music

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Steampunk Revolution by Abney Park

     


    votre commentaire
  • Steampunk.....Steampunk.....Steampunk.....

     

     

     

     

     

     

     

     

    Steampunk.....

     Steampunk.....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                   The Synthetic Dream Foundation (SteamPunk) 

     


    votre commentaire